Taxe carbone : la France, moteur au sein de l’Europe

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Il est impératif de prévenir les fuites de carbone et inciter les pays partenaires à mettre en place des politiques de tarification du carbone pour lutter contre le changement climatique. Entrainée par la France, l’Union européenne a adopté l’objectif de neutralité carbone et, dans le cadre du Green Deal, concrétise des avancées attendues pour certaines depuis plus de vingt ans, comme la mise en place d’une taxe carbone aux frontières européennes longtemps évoquée jamais discutée.

>>> Parce que la société tout entière doit converger vers un agenda de solutions, nous proposons l’équité, avec l'aboutissement de la taxe carbone aux frontières européennes. Celle a vocation à assurer que la concurrence soit juste et créer des ressources propres pour l’Union européenne.

Le MACF vise donc les importations de produits à plus haute intensité de carbone afin d'éviter que les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre consentis par l'Union européenne ne soient neutralisés par l’importation de produits fabriqués dans des pays tiers, dont les politiques de lutte contre le changement climatique sont moins ambitieuses que celles de l'UE.

Ce mécanisme permettra donc de prévenir la délocalisation et l’augmentation des importations de produits à plus haute intensité de carbone.

Les produits issus de cinq secteurs seront couverts : ciment, aluminium, engrais, production d’énergie électrique, fer et acier. Le MACF est conçu pour fonctionner parallèlement au système d'échange de quotas d'émission qui existe dans l'UE. Il remplacera progressivement les mécanismes destinés à faire face au risque de fuite de carbone, en particulier l'allocation de quotas à titre gratuit dans le cadre du SEQE.

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